Avant de décider de planter quoi que ce soit dans votre jardin, surtout si vous venez de vous y installer il faut que vous connaissiez la qualité de la terre. D’abord c’est elle qui va diriger vos choix. Ensuite, sachez que vous pourrez toujours tenter de l’améliorer.
Le sol idéal est de couleur brune et doux au toucher : on en détache facilement des petites mottes de terre, qui s’effritent d’une simple pression des doigts. Il conserve l’humidité au contact des racines mais ne retient pas l’eau stagnante dans ses couches profondes. Il n’est ni trop acide ni trop calcaire. Le pH est considéré comme neutre quand il est compris entre 6.5 et 7.5 ; inférieur à 6, il est acide ; supérieur à 8 il est alcalin ou calcaire.
Un sol trop acide est pauvre, souvent trop léger. Il est très fréquent de voir y proliférer les mousses, les fougères ou prêles. Un sol trop calcaire est blanchâtre lorsqu’il est sec ; coquelicots et chardons s’y plaisent et poussent en abondance. Un sol collant, lourd, contient trop d’argile. Il reste détrempé en hiver, et se transforme en brique en été lorsque le temps est sec. Il faut l’alléger avec du sable et du terreau. Un sol sableux ne retient pas assez l’humidité. De gros apports de compost lui apporteront l’humus qui lui fait défaut.
L’apport d’humus sous forme de composts divers est bon pour tous les sols. Il est conseillé chaque année au moment de l’ameublissement, à l’automne ou au printemps, pour conserver la qualité et la fertilité de la terre.
Enfin, planter des espèces adaptées au type de sol de votre jardin reste bien entendu le meilleur gage de réussite.