Le bouturage est un moyen économique de multiplier de nombreuses espèces en conservant les caractères originaux des variétés (taille, port, couleur du feuillage ou des fleurs …). En voici quelques principes : Réalisez vos boutures au bon moment.
Le choix de la saison est un facteur de réussite non seulement vis-à-vis des conditions de température et d’humidité mais également par rapport au niveau de maturité des tissus : les boutures de tissus tendres (tiges) se font plutôt au printemps, celles de rameaux légèrement durcis en fin d’été. Quant à celles de bois dur, elles seront réalisées au moment où la sève redescend, c'est-à-dire à l’automne.
Certains arbustes (rosiers, forsythia …) se bouturent avec du bois dur. Mais la plupart des espèces se réussissent mieux avec des tiges ou des rameaux « semis aoutés » (c’est-à-dire pousse de l’année dont la base est dure (aoûtée) et la pointe tendre est encore en croissance). C’est notamment le cas pour le lilas, hibiscus, chèvrefeuille, laurier rose …
Les boutures se montrent extrêmement sensibles aux coups de chaud et aux coups de soif, mais encore plus à l’humidité excessive, qui les fait pourrir. Conservez les petits pots dans un endroit tiède, ombragé et lumineux. Lorsqu’elles seront transplantées en pleine terre, protégez-les du gel et de l’excès de pluie par une cloche transparente (à maintenir bien sur ouverte par beau temps).
Enfin pour favoriser l’émission de racines et en réussir davantage, pensez à utiliser les hormones de bouturage.