Depuis quelques années, les jardins partagés fleurissent un peu partout dans les villes françaises : Paris, Lyon, Toulouse, Bordeaux… Concrètement, un jardin partagé est un espace cultivable, implanté sur un terrain public ou privé, appartenant, donc, à la municipalité ou un bailleur social. Il est entretenu par les habitants eux-mêmes, qui peuvent se constituer en association pour gérer leur petite parcelle de terre.
Les jardins partagés : un rôle sanitaire, social et éducatif
Le jardin partagé permet à ses habitants, de s’alimenter plus sainement en récoltant leurs propres fruits et légumes, mais également de créer du lien social. Dans un jardin collectif, on se rencontre, on discute, on s’entraide… On revient à des valeurs de convivialité et d’authenticité.
Le jardin partagé, pour l’éducation…
Le jardin partagé peut même avoir une vocation éducative, lorsqu’il est mis en place à destination des écoliers. Ceux-ci apprennent les différents fruits et légumes, comment cultiver la terre, et reviennent aux valeurs essentielles, surtout dans un monde très urbanisé.
… et l’insertion
Ce concept peut encore aller plus loin ! Il a une vocation d’insertion sociale, lorsque ses récoltes reviennent aux familles précaires qui en assurent collectivement l’entretien.
Un concept né à New York dans les années 70
Quelle que soit la fonction de ces jardins partagés, ils connaissent un réel engouement. Ils sont un peu les héritiers des jardins ouvriers, même si les jardins partagés ont une image bobo. Il faut dire que le concept est né à New York dans les années 70, par une artiste peintre, Liz Christy, qui regrettait que les terrains vagues de son quartier ne soient pas plus verts…
Elle crée ainsi le premier jardin urbain qui devient le lieu d’expérimentations agricoles, de rencontres et de socialisation. C’est à partir de là que la municipalité de New York a cherché à soutenir ce type d’initiatives. Qui n’a cessé de faire des émules.