Votre mobilier de jardin passe toute sa vie dehors (ben oui, c’est sa condition) et souffre du temps qui passe, et principalement des intempéries et du soleil. Voici nos conseils pour lui redonner une seconde jeunesse ainsi qu’à vos menuiseries.
Les boiseries
Le bois est extrêmement sensible aux intempéries et aux brûlures du soleil.
Si vous souhaitez donner une seconde jeunesse à votre portail ou aux lattes de votre terrasse, suivez mes conseils pas à pas (attention, toutes les étapes ne sont pas nécessaires : si par exemple vous avez un bois naturel - non peint - vous n’aurez pas à vous servir du décapeur) :
ETAPE 1
Achetez un dégriseur. Appliqué au pinceau sur le bois brut terni il redonne son aspect d’origine au bois terni. Comptez environ 16 € du litre.
ETAPE 2
Le déshuileur. Il élimine toute trace d’huile vieillie et noircie.
ETAPE 3
Le décapeur. Enlèvera la peinture facilement avant de la renouveler.
ETAPE 4
L’huile ! Nourrissante et protectrice, elle est très facile à appliquer. Elle rehaussera encore la teinte naturelle du bois tout en l’imperméabilisant contre l’eau et les taches. Comptez en moyenne 30 € du litre pour une bonne huile. Vous pouvez également appliquer un saturateur qui pénètrera en profondeur dans le bois, le nourrira et l’imperméabilisera.
Rénover son mobilier de jardin en bois
Si vous souhaitez mettre de la couleur, vous pouvez opter pour une lasure qui vous évitera de poncer avant application. Mais, rien ne vaut une peinture spécifique bois qui protègera plus efficacement des rayons ultraviolets qu’une lasure, mais vous devrez mettre un peu plus « d’huile de coude » et poncer votre bois afin d’enlever la ou les couches anciennes de peinture avant de l’appliquer.
Le fer
Le fer est probablement le matériau le plus facile à entretenir, à condition que la rouille ne vienne pas mettre trop son grain de sel.
Pas de rouille ? nettoyez votre support avec de l’eau savonneuse.
Rénover son mobilier de jardin en fer
Quelques points de rouille ? poncez au papier de verre ou à la brosse métallique sans trop aller en profondeur. Une fois le plus gros enlevé, appliquez directement sur la rouille un produit antirouille.
Votre fer est bien attaqué ? Plusieurs solutions techniques s’offrent à vous :
- Un décapage thermique au chalumeau (ce n’est pas à la portée de tous)
- Un sablage à l’aide d’un compresseur (non plus)
- Le décapant chimique à appliquer en couches épaisses. Une fois appliqué et après un temps de pause (variable en fonction du produit choisi) vous pourrez enlever facilement la peinture.
Le plastique et la résine
Nous avons tous dans notre jardin du mobilier en plastique ou en résine. Pratique, léger et souvent peu cher (quoi que) le plastique résiste très bien aux aléas climatiques.
Rénover son mobilier de jardin en plastique
Si le support est légèrement sale : il suffit de le nettoyer avec de l’eau savonneuse ou mélangée à du liquide vaisselle. N’utilisez surtout pas de produit contenant de la javel, car la surface nettoyée risque de jaunir sous l’action du soleil. Sinon, il reste toujours la recette à mémé : le bicarbonate de soude ou encore le vinaigre blanc !
Si votre mobilier est très sale et noirci : vous devez dans ce cas utiliser un rénovateur pour surfaces plastiques (environ 20 € du litre). Il fera disparaître en un tour de main les taches et ravivera la couleur d’origine. Vous pourrez ensuite appliquer un protecteur pour plastique et résine.
Alternative : et si vous peigniez votre mobilier en plastique ? Impossible ? Que nenni !
Il existe désormais d’excellentes peintures pour plastique (même lisse) qui transformeront votre vieux transat blanc en mobilier de jardin top tendance !
Mais attention, pour garantir le succès de cette peinture, vous devrez auparavant nettoyer et dégraisser à fond votre chaise et par précaution appliquer une couche primaire d’accrochage (même avec les peintures spécifiques) pour éviter que votre chaise se transforme en horrible gribouillis de maternelle. Comptez 40 € du litre (quand même).
À ce prix là (et si j’étais vous) je vérifierais au préalable qu’il n’existe pas le même mobilier neuf - pas cher - dans ma jardinerie préférée. Ça ne fait pas très « développement durable » pour le coup, mais l’humain n’est-il pas au cœur du développement durable ? Et si cela permet de faire économiser des sous à l’humain, c’est bien non ? Donc, puis-je en conclure que c’est quand même durable ? Vaste débat… qui plus est hors sujet, dans cette rubrique.
Je vous laisse méditer cette digression et vous souhaite bonne rénovation au jardin !