Le mastic c’est fantastique… Mais faut-il pour autant mastiquer la moindre taille effectuée au jardin ? That’s the question…
Faut il tailler les branches des arbres ?
La question se pose ! Bien sûr, lorsqu’il s’agit d’une grosse branche qui gène le passage ou qui menace de rentrer dans la maison, on parle alors d’élagage, là, la taille s’impose. Mais par exemple, pour les fruitiers… Faut-il pratiquer une taille sévère ou une taille douce ?
La taille est une blessure faite à l’arbre, et qui dit blessure, dit possibilités de maladies.
La taille douce est peut être une solution à envisager car ses principes préconisent d’ôter seulement un tiers de la surface feuillue du végétal, pas plus, car au-delà de ce ratio, la plante produit des rejets et de très grandes feuilles pour pallier au déséquilibre, ce qui l’épuise plus vite.
Doit-on mastiquer toutes les plaies de taille ?
Les végétaux sont évidemment capables de se défendre efficacement contre les agressions extérieures ! C’est un fait, les branches de moins de 5 centimètres de diamètre cicatrisent très facilement, mais au-delà de cette mesure, la cicatrisation se fait plus ou moins bien et de façon plus ou moins lente ce qui peut donc poser problème.
Ca ne fait aucun doute, la taille des branches provoque une blessure à la plante, et cette blessure est, tout simplement, une porte ouverte à la pluie, au gel, aux champignons et autres bactéries se trouvant dans l’air. Du coup, on imagine très bien avec quelle facilité tout ce petit monde peut provoquer différentes maladies conduisant à l’affaiblissement du végétal. Et si d’aventure, c’est le scénario ‘catastrophe’ qui se déroule, en d’autres termes si l’attaque combine tous les pathogènes mêlés à l’humidité de l’air ou au gel, là, il est possible de voire dépérir la plante, et même de la voire mourir.
C’est quoi le mastic de cicatrisation ?
Le mastic, appelé aussi mastic cicatrisant ou encore baume à cicatriser, est en quelque sorte un pansement à badigeonner sur la blessure faite à l’arbre suite à une taille ou suite à la découverte d’une branche cassée. Son rôle est de recouvrir le bois nu, de former une barrière protectrice contre les champignons, les bactéries, la pluie et le gel (les deux derniers éléments favorisant le pourrissement) mais aussi de stimuler le processus d’autodéfense du végétal.
Le mastic est souvent composé de résine ou d’huile de résines, d’huiles végétales, ou d’essence de térébenthine, d’argile, et parfois de produits issus de la ruche comme la cire d’abeille et la propolis.
Pratiquer la taille douce et mastiquer les gros sujets, ça ressemble peut être à la meilleure combinaison, non ?