Les maladies et parasites du rosier
Le végétal préféré des français, le Rosier, est un incontournable de nos jardins, nos balcons et nos terrasses. Ah ce qu’on l’aime, celui-là !
Pour tous les goûts…
Il est tellement plébiscité, que les rosiéristes s’en donnent à cœur joie et les créations de nouveaux rosiers font toujours les beaux jours des fêtes des plantes. Et c’est tant mieux, car la plante a de très très nombreux admirateurs.
Le rosier se trouve sous différentes formes : buisson, grimpant, tige, pleureur, liane, tapissant, paysagé… Il peut être remontant donnant alors des fleurs de Mai aux premières gelées automnales, ou non-remontant offrant une seule floraison entre Mai et Juillet.
Les fleurs peuvent être parfumées ou non, de type ‘églantier’ pour les plus simples, allant jusqu’aux fleurs très fournies comme les roses anciennes. Certaines se développent en fleur unique au bout de la tige et d’autres en fleurs groupées formant des bouquets de roses. Pour les couleurs, tout existe ou presque ! De fait, il vous sera très facile de trouver la rose de vos rêves !
Comment bien entretenir les rosiers ?
Comme tous les végétaux, le rosier a des besoins spécifiques pour bien pousser. En respectant les 4 éléments indispensables, votre rosier se portera comme un charme.
- Le support de culture
Le sol est de préférence riche et profond. Le sol acide, la terre de bruyère, ne lui convient pas du tout. En pot, un terreau pour plante fleurie est idéal.
- L'exposition
Le rosier est une plante de soleil. Plus il est exposé au soleil, plus il donne de roses, et à l'inverse, moins il est exposé au soleil, moins il donne de roses. Une plante dite "de soleil" doit impérativement recevoir le soleil de l’après-midi car c’est le soleil le plus chaud. A contrario, une plante dite "d’ombre" ou de "mi-ombre" doit recevoir seulement le soleil du matin, c’est le soleil le moins brûlant. Le rosier est une plante rustique qui ne craint pas le froid.
Lors de la plantation, et si vous installez plusieurs rosiers les uns à côté des autres, veillez à laisser assez de place entre chaque plante afin de bien les aérer et de ne pas favoriser le développement de maladies dues à l’excès d’humidité sur le feuillage.
- L'arrosage
L'eau… un élément vital ! Pas d’eau, pas de vie. La première année d’implantation en terre, l’arrosage des rosiers doit être suivi. Un paillage peut aider à conserver l’humidité du sol, mais oubliez les écorces de pin, leur acidité bloque le développement du rosier. En pot, une plante est dépendante de son jardinier, en laissant sécher le terreau entre deux arrosages et en retirant l’eau stagnante de la soucoupe, vous réalisez les bons gestes.
L’arrosage doit se faire sur le substrat, évitez de mouiller le feuillage pour ne pas favoriser le développement des maladies.
- La nourriture
Le rosier est une plante plutôt très gloutonne ! Si en terre, le végétal peut développer son système racinaire pour aller chercher toujours plus loin les éléments nutritifs dont il a besoin, en pot, là aussi, il est dépendant du jardinier. Un engrais pour plante fleurie est adapté.
En prêtant attention à ces 4 éléments lors de l’installation de vos rosiers, vous leur donnez toutes les chances de bien se développer.
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Les conditions climatiques et les maladies du rosier...
Mais voilà, malgré tous nos bons soins, il y a un élément que l’on ne maîtrise pas tout à fait : une météo humide et chaude qui, avec elle, apporte son lot de maladies cryptogamiques, ces champignons microscopiques.
La rouille
La Rouille se développe sur les feuilles en formant de petites auréoles jaunes et rouges, et des pustules de couleur rouille, sous les feuilles.
L'oïdium
L’Oïdium, la maladie du blanc, se développe sur le feuillage en laissant apparaître un feutrage blanc.
Des pucerons sur les rosiers ?
Autre élément perturbateur du rosier : les pucerons. Si l’attaque de ces insectes-suceurs de sève s’avère importante, elle peut mettre en péril le végétal vidé de son "sang".
Pucerons sur rosier
Pour traiter les rosiers contre les pucerons, pensez aux coccinelles… Les coccinelles raffolent de ces petites puces, et rien de plus naturel puisqu’il s’agit de la chaîne alimentaire.
Finalement, avec quelques attentions simples et un peu de bon sens, nos rosiers sont encore plus beaux… Chouette, non ?
La maladie des tâches noires, ou Marsonia
Elle se développe aussi sur les feuilles qui commencent par jaunir puis se couvrent de points noirs, et finissent par brunir complètement.
Maladie des taches noires sur rosier
Comme vous le remarquez, ce sont les feuilles qui sont attaquées par ces différents champignons, et un végétal dont le feuillage ne remplit plus sa fonction, est forcément mal en point… Le feuillage étant le moteur de la plante !
Dès l’apparition de ces différentes maladies, coupez les parties infestées et pulvérisez un produit fongicide utilisable en agriculture biologique.
Pour vos prochaines acquisitions, pensez aux rosiers naturellement résistants aux maladies !