Enfant, j’ai toujours rêvé d’avoir ma cabane perchée en haut d’un arbre. Pour jouer à Robin des Bois ou à Tarzan ou pour me sentir enfin seul dans mon monde imaginaire…
Mais voilà : pas de cabanes, ni même d’arbres pour l’accueillir et encore moins de conseils malins ni d’aide d’un grand pour que mon rêve se réalise. Les années ont passé. J’ai grandi et je peux enfin concrétiser mon rêve d’enfant dans mon jardin à moi !
Ma cabane en bois va enfin pousser en altitude.
Suivez-moi, je vais vous montrer comment répondre à la question : comment construire une cabane dans les arbres ? Ma mairie et mes voisins sont mes amis !
Avant toute chose, je me renseigne auprès de ma Mairie pour savoir ce que j’ai le droit de faire, et comme je vis dans une jolie copropriété, je me renseigne auprès du conseil syndical et du syndic pour m’assurer que mon rêve ne vienne pas perturber l’équilibre idéal de notre vie en communauté ! Après ces quelques vérifications : c’est bon ! Je peux jeter mon dévolu sur un des arbres de mon jardin. C'est cadeau !
Tout d’abord, le choix de l’arbre
Une cabane dans les arbres
1. Ça peut paraître une évidence, mais pour construire cet hébergement insolite, celui-ci doit être bien choisi !
Outre une forme propice à l’accueil de ce petit nid douillet et aérien, sa robustesse est de mise. Pour cela le choix de l’essence est crucial !
Pour construire cet hébergement insolite le choix de l’essence est crucial !
Votre jardin est rempli de noyers, de peupliers ou de trembles ? N’allez pas plus loin ils ne sont pas assez solides ! Voici les essences adaptées à votre rêve bientôt réalisé : chêne, hêtre, frêne, platane, érable, mélèze, tilleul, marronnier, châtaignier, cèdre, épicéa, sapin…
La fixation de la cabane dans l’arbre qui l’accueille
Mon choix se porte sur un chêne centenaire. Pour que ma cabane dure dans le temps et respecte son hôte d’accueil, je vais devoir m’assurer de sa bonne fixation en prenant bien en compte sa croissance future.
Une cabane dans les arbres
2. Pose des solives et des poteaux. Je jette mon dévolu sur les premières branches solides !
À l’écoute de la nature qui m’entoure j’observe également les balancements de l’arbre avec le vent pour qu’il puisse continuer à danser lentement et sans contrainte.
Et si je décide que ma cabane sera plus spacieuse et lourde que prévue, je m’aide de poteaux qui viendront renforcer l’assise au sol et soulageront un peu les bras accueillants de mon chêne.
Si je dois solidement fixer mon chez-moi buissonnier, je dois également veiller à ne pas trop percer dans l’écorce ni étouffer le tronc.
Du plancher des vaches au plancher des oiseaux
3. La poésie et le bucolique vont laisser place quelques instants à un peu de technique !
Pour bien commencer je pose deux solives principales (poutres horizontales qui forment la colonne vertébrale et végétale de mon plancher) arrimées de chaque côté du tronc, ainsi qu’une solive plus petite, maintenue par un poteau. Puis c’est au tour des chevrons (poutrelles plus petites posées à la perpendiculaire des solives), espacés d’une quarantaine de centimètres. Le plancher sera ensuite posé sur les chevrons
- TOUT D’ABORD, LE CHOIX DE L’ARBRE
- LA FIXATION DE LA CABANE DANS L’ARBRE QUI L’ACCUEILLE
- CONSTRUIRE LE MUR ET LES OUVERTURES
- TOI TOI MON TOIT !
4. Pour m’assurer que ma cabane soit bien équilibrée, je fixe deux renforts sous les solives principales qui viennent s’appuyer sur le tronc, protégé par des plaques métalliques.
Construire le mur et les ouvertures
Une cabane dans les arbres
5. Une fois le plancher posé, le montage des murs peut commencer, ainsi que la mise en place de toutes les ouvertures. Mon arbre ayant plein de bras je prévois le passage des branches dans chaque pan de mur.
Pour vérifier la verticalité des murs, je me sers d’une bonne vieille équerre (eh oui car avec un niveau à bulle et le mouvement naturel de mon hôte je risque de ne jamais avoir de cloisons posées à angle droit).
Toi toi mon toit !
6. Il ne reste plus qu’à couvrir mon petit paradis d’un toit et ce sera fini !
Ma cabane une fois finie, je la meuble et la décore à mon goût et me pose ravi en observant du haut de mon perchoir le monde qui s’offre à moi !
J’ai la chance d’avoir un ami compagnon du Tour de France, aussi il m’aide à construire une jolie charpente et à couvrir mon toit pour que je n’aie pas d’infiltration d’eau les jours de pluie.
S’il n’avait pas été là, ma foi j’aurais fait plus simple en construisant un toit plat fait de planches et recouvert d’un revêtement étanche appliqué au pinceau plat ou au rouleau en ayant pris soin de mettre des gants et de protéger mes petits poumons grâce à un masque (on trouve ce matériel dans tous les bons magasins de bricolage !).
A moi la nuit dans mon domaine !