A l’horizon 2050, la population mondiale pourrait dépasser les 9 milliards d’habitants… La lutte des terres cultivables ne fait que commencer, sauf si…
Et si l’agriculture dite ‘verticale’ se développait de façon significative ? Et si cette technique ou plus exactement cette idée simple d’utiliser peu d’espace au sol pour produire beaucoup, répondait aux nombreuses questions liées aussi aux pressions financières et écologiques de demain ?
Multiplication et division…
Comme le principe est de pouvoir cultiver un peu près partout dans les villes, sans avoir forcément de l’espace au sol, pourvu qu’il y ait un bon ensoleillement ou un système de leds, une bonne climatisation et stérilisation, et un peu d’eau… La productivité des espaces agricoles actuels serait logiquement multipliée.
Demain, l'agriculture verticale
L’autre grand avantage de la culture verticale se situe dans sa proximité aux consommateurs, évitant ainsi les soucis liés aux transports et à la redistribution. Elle permet également de gaspiller moins d’eau puisque cette dernière est gérée en circuit fermé.
Grâce à ses exploitations verticales urbaines, appelées aussi ‘fermes verticales’, la production agricole pourrait se faire 365 jours par an à l’abri du mauvais temps, des insectes nuisibles et autres catastrophes naturelles ! Finies les mauvaises récoltes.
Le coût d'une agriculture verticale : ‘Low tech’ versus ‘ High tech’
Si à travers le monde, les projets et les réalisations de fermes verticales se bousculent, la question financière et économique reste toujours au centre des débats quant à leurs coûts de construction.
Si certaines structures sont réalisées en ‘Low tech’ et sont basées sur la récupération, le recyclage et les écosystèmes… du bon sens à moindre coût, d’autres sont imaginées en ‘High tech’, qui même en faisant la part belle aux énergies renouvelables, affichent souvent des coûts de réalisation pharaoniques.
Le ‘tout vertical urbain’ ?
Aujourd’hui, les fermes verticales existantes font la part belle aux productions de légumes et végétaux les plus fragiles, ceux qui risquent de perdre leurs qualités nutritives pendant le transport. Mais, ces structures ne produisent pas de céréales, pourtant essentielles à une alimentation équilibrée, mais trop demandeuses en biomasse dans leur processus de production…
Cela dit, peut-être qu’à l’horizon 2050, tous les groupes d’aliments seront produits à la verticale, dans nos villes, qui se transformeront alors en de véritables Cornes d’Abondance ?